Chômage, licenciements, précarité Manifestons samedi 5 décembre !

Le samedi 5 décembre 2020,
nous serons dans la rue aux côtés des travailleur-euses et privé-es d’emploi !
Cette date peut être une première étape pour porter ensemble nos exigences.

 

Aux côtés des syndicats et associations de chômeurs,
nos organisations politiques appellent aux manifestations
du 5 décembre 2020, en défense de l’emploi, contre les
licenciements, et pour les droits des chômeurs-chômeuses
et précaires.

Le Conseil d’Etat lui-même l’a remise en cause :
la réforme Macron de l’allocation-chômage
doit être définitivement abandonnée !

Le gouvernement voulait économiser 3,7 milliards sur le dos
des privés d’emplois. Selon l’UNEDIC, 40% des demandeurs
d’emploi indemnisés perdraient des droits, soit plus d’un
million de personnes. Ce projet doit être définitivement
enterré.

Impossible de vivre
en-dessous du seuil de pauvreté !

9,6 millions de personnes vivent au-dessous du seuil de
pauvreté (1060 euros/mois), et près d’un million de
personnes supplémentaires vont les rejoindre selon les
associations.

Beaucoup de personnes inscrites à Pôle emploi se
débrouillent avec des « petits boulots » de quelques heures
ou survivent avec le RSA (565 euros). Et les moins de 25 ans
n’ont pas droit au RSA. Avec la crise sanitaire actuelle, des
centaines de milliers de personnes se sont brutalement
retrouvées sans revenu, pas même le chômage partiel.
L’allocation de chômage est un droit très peu respecté.
Sur plus de 6,3 millions de personnes à Pôle emploi, seules
2,6 millions sont indemnisées, soit 41% (chiffres de
l’UNEDIC en 2018).

Des millions de salarié-e-s sont en chômage partiel à 84%
du salaire, alors que les grandes entreprises sont dédommagées
à 100% (au frais de l’UNEDIC et des contribuables).
Et tous les jours, de nouveaux plans de licenciements
plongent les salariés-es dans l’angoisse et la misère, alors
même que les actionnaires continuent à l’enrichir.

Moins de 1% des 100 milliards du plan de relance sont
destinés aux plus précaires. Le gouvernement n’a
demandé aucune contrepartie sociale et écologique aux
grandes entreprises qui ont touché des milliards d’argent
public. Mais les mêmes tiennent des discours sur les
contreparties à demander aux chômeurs et précaires en
échange de leurs droits !

Pour un bouclier social !

Il n’y a aucune fatalité. Alors que des fortunes s’accumulent
de façon indécente, il est nécessaire de défendre de
nouveaux acquis pour le monde du travail, pour la grande
majorité de la population :

* Abandon de la loi retraite ;
* Moratoire sur les plans de licenciements et les
suppressions de postes dans la fonction publique ;
* Titularisation des contractuel.les et plan d’embauche
pour la santé, l’éducation, l’inspection du travail... ;
* Garantie générale des revenus et des salaires (payés à
100%) grâce à une Sécurité sociale vraiment universelle
incluant les chômeurs-euses ; revenu minimum garanti
à hauteur du seuil de pauvreté ; droit au RSA pour les
18-25 ans.
* Hausse du SMIC à 1800 euros bruts ; augmentation des
salaires de 300 euros dans l’hôpital, les écoles, et pour les
« premiers de corvée » ;
* Instauration d’une taxe pour les profiteurs de crise ;
* Mise en place des 35h réelles, poursuite de la réduction du
temps de travail avec maintien du salaire, embauches
et formation ;
* Égalité salariale femmes/hommes immédiate.

Solidaires des mobilisations dans les différentes entreprises
touchées par les suppressions d’emploi, nous encourageons
toutes les tentatives pour coordonner ces résistances.

 

Ensemble ; GDS ; Génerations ; La France Insoumise ; NPA ; Peps.

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