« Comme une hantise » : la grève des mineurs 30 ans après[1]

Voilà trente ans que la grève d’un an des mineurs britanniques a pris fin.
Il y a trente ans, j’étais militant et intervenais dans le secteur ferroviaire. Je venais de passer la trentaine et me trouvais très impliqué dans la grève. Président de la branche ferroviaire de l’Organisation nationale de la gauche plurielle (Broad Left), avec d’autres camarades, nous étions jour et nuit à organiser l’arrêt des livraisons de charbon par rail dans le Yorkshire du Sud et dans le nord de l’Angleterre où le refus d’acheminement du charbon par les cheminots finit par entrainer les évènements des piquets de masse d’Orgreave au début de l’été 1984. Mon engagement avait aussi une dimension très personnelle. J’avais grandi dans une famille de mineurs ; mon père, mes grands-pères, oncles, cousins étaient mineurs. Ma mère, qui gardait depuis son enfance le souvenir amer de la grève générale de 1926 et des fermetures d’usines contre les grévistes [lock outs] en hérita d’une détermination politique inflexible tout sa vie durant, et son engagement dans la grève de 1984-1985 fut total.
Il y a trente ans, en mars 1985, je participai à la marche organisée pour le jour de la reprise du travail avec des amis mineurs de la mine de Treeton qui comptait parmi les sites miniers des environs, dans le Yorkshire du Sud. Dans mon journal personnel, j’écrivis ceci à l’entrée du mardi 5 mars 1985, dernier jour de la grève, qui cependant allait devenir l’avant dernier :
« Ce matin, nous avons participé à la marche des mineurs de Treeton qui reprenaient le travail. Quel moment magnifique, coloré et émouvant. La bannière du syndicat, claquant dans une brise déjà printanière, les mineurs, leurs épouses, les enfants, les anciens et toute une floppée de chiens errants, tout le village s’ouvrit comme une main. Sans un seul policier en vue, toute la circulation s’interrompit d’elle-même lorsque le chant de la grève se fit entendre : “Here we go, Here we go”. Tandis que la marche remontait la pente raide de la colline en direction de l’entrée de la mine, les portes et les fenêtres s’ouvraient en grand sur la rue ; des retraités de la mine étaient là, pensifs, cigarette à la main, au coin de leur fenêtre et dans la pénombre de leur salon. La marche ne prit probablement pas plus d’une demi-heure au total, mais tous les ressentis de la grève étaient là : l’espoir, le désespoir, la colère, l’arrogance, la défiance, dans une sorte de grand cortège improvisé de la grève ; revécue, absorbée, réappropriée. Mais sans prévenir, alors que nous étions arrivés à la mine – les chefs de taille, dont certains arboraient leur rosette à rubans rouges, venaient d’applaudir l’entrée de la procession dans l’allée d’accès à l’entrée de la mine – l’ensemble de la manifestation s’arrêta et fit demi-tour. La décision fut prise spontanément. Même défaite, la grève se donnait un jour de plus, se remettait en jeu, toujours rétive et obstinée au seuil d’un avenir à peine imaginable et dont il y avait probablement beaucoup à craindre. »
Comme on le sait, les craintes se confirmèrent.
Nous voilà trente ans plus tard. La grève, et la désindustrialisation rapide qui lui succéda, produit encore toute une série d’effets socio-psychologiques, économiques, sanitaires, environnementaux, politiques, une génération après les fermetures des puits. L’ampleur de la désindustrialisation mise en œuvre fut extraordinaire, si l’on y pense. En 1984, environ 250 puits de mine en Angleterre, en Écosse et au Pays de Galles, employaient plus d’un quart de million de travailleurs dans l’industrie minière britannique. En 1994, la plupart avaient disparu. Il reste aujourd’hui trois mines de fond. En 1984, il y avait six puits de mine dans un rayon de huit kilomètres autour du bureau où je suis en train d’écrire ceci, chez moi dans le bassin houiller du Yorkshire du Sud où j’habite encore. À l’époque de la grève, la partie méridionale du Yorkshire employait directement à elle seule 40 000 travailleurs des mines. Les emplois induits se comptaient en dizaines de milliers. Un puits de mine où travaillent 600 personnes est tout ce qu’il en reste. L’industrie charbonnière, dans toutes ses formes, a disparu. L’activité du secteur ferroviaire, en particulier le fret, qui dépendait entièrement du charbon, a elle aussi pratiquement disparu, avec sa gigantesque gare de triage de Tinsley, entre Rotheram et Sheffield (la plus moderne en Europe lorsqu’elle fut construite dans les années soixante), où je travaillais sur les trains de fret charbon et acier.
Trente ans plus tard, je travaille dans une Université où je suis (où j’espère être) ce que l’on avait coutume d’appeler un intellectuel insurgé. Autrement dit, j’écris et j’agis du mieux que je le peux contre le projet néolibéral dans l’éducation tout en continuant de participer aux initiatives en faveur des bassins houillers telles que l’Orgreave Truth and Justice Campaign. Naturellement, bien de choses se sont passées entre temps, mais une expérience particulière fait charnière entre ces deux séquences de ma propre existence. En 2000, j’ai conduit un projet pour des adolescents de 14-16 ans en situation d’exclusion permanente de l’école dans un secteur qui avait été d’une importance cruciale au moment de la grève de 1984-1985 ; la zone limitrophe entre les comtés du Derbyshire et du Nottinghamshire. À mesure que je me familiarisais avec les jeunes de ce projet, il devint évident que non seulement ces enfants étaient des enfants de l’année de la grève mais qu’ils venaient en outre de familles grévistes ayant vécu dans les rues du village à proximité des puits de mine où la présence policière et les affrontements avaient été les plus marqués.
Autrement dit, on pouvait surperposer la carte de la grève (dont ces jeunes, dans la plupart des cas, n’avaient à peu près aucune connaissance active ou consciente) et la carte des exclusions scolaires seize ans plus tard, et la corrélation était quasiment parfaite, comme si la prolongation de la sentence contre « l’ennemi intérieur »[2] était inscrite à même la trame des pratiques sociales du pouvoir officiel, transmises d’une génération à l’autre en quelque sorte. Comprendre et s’attaquer à ce phénomène (sorte d’après sous emprise spectrale négative) est devenu une dimension centrale de mon travail universitaire. Cette recherche s’attache en particulier à la façon dont la grève et son après-coup, au-delà de leur simple intérêt historique, forment le contexte pérenne (bien que généralement implicite) de l’expérience vécue de milliers de jeunes des anciens bassins houillers britanniques. Ce contexte, il me semble, continue d’exercer une influence profonde sur la manière dont les jeunes abordent l’environnement scolaire une génération après les fermetures de mines, et ce, même si, selon leurs propres mots, ils et elles « ne savent rien » de ce contexte. Alors de quoi parle-t-on, exactement ?
Travail universitaire
Mon approche a principalement consisté en un examen ethnographique des expériences intergénérationnelles de la « désaffection » scolaire dans quatre des anciennes communautés minières du Derbyshire pendant la période de désindustrialisation. Un élément central concerna l’enquête sur la désaffection scolaire en tant qu’aspect affectif des géographies historiques locales de la résistance et du conflit en lien avec la grève de 1984-1985 et les récits mémoriels de classe auxquels cette dimension est venue se mêler. Afin de me tenir au plus près de ces objets, j’ai tenté d’élaborer une pratique ethnographique informée par des perspectives disciplinaires multiples : théorie des affects ; travail psycho-social sur la désindustrialisation ; travail sur l’incarnation relationnelle de « l’économie psychique » de classe ; et travail plus récent autour des études sur la mémoire et aux frontières de la géographie humaine. Cette pratique, ai-je pensé, fonctionnerait à des niveaux différents mais complémentaires ; comme ethnographie critique de l’action publique ; comme interrogation de la dialectique des discours de la quotidienneté ; et comme amplification des intensités d’affect dans leur mouvement à travers divers cadres relevant de ce que le critique marxiste Raymond Williams appelait les « structures de sentiments ».[3]
À travers ces diverses dimensions, mon travail de terrain, commencé il y a neuf ans, révèle un processus affectif complexe de transmission intergénérationnelle et collective, aspect de l’expérience de classe vécue, et dont le déroulement affecte les attitudes d’un certain nombre de jeunes (souvent parmi celles et ceux vivant l’exclusion la plus grande) envers le milieu éducatif, les laissant en situation de rupture à peu près complète. Cette recherche régulièrement enregistre des intensités affectives jamais visibles, qui suintent aux limites des choses, mais restent hors du champ visuel. Mes données ethnographiques renvoient fréquemment à une forme de « docte ignorance » [« knowing without knowing »] de classe qui va au-delà d’un simple savoir tacite, de l’habitus, de la conscience de classe, ou de la mémoire collective incarnée. Ce savoir-sans-savoir se situe parfois aux limites mêmes du dicible et ne va pas sans une part d’inquiétante étrangeté. Dans la région étudiée, les gens parlent souvent d’une sorte de « hantise » qui persiste autour d’eux.
La persistance d’une hantise ?
Voici un exemple venu de l’une de mes participantes. Jeune travailleuse stagiaire, Stéphanie, encore enfant en 1984-1985, parle d’un projet de reconstruction d’une école et de nouvelle image, dans un ancien village minier :
On dirait un peu un truc de fantôme. Cet endroit-là [l’ancienne école] a à voir avec cette époque–là et on peut la peindre, la recouvrir de papier peint, en colmater toutes les fissures, elle continuera de contenir cette époque-là. […] Du coup, on va construire [la nouvelle école] juste à côté et quand on regarde cette nouvelle école – qui est fantastique – et vous regardez cette [vieille] école [à côté], on voit bien que c’est du préfabriqué, recouvert de crépi, affreux. C’est écrit dessus : dépression, tristesse, en long et en large, du sol au plafond. Cette [nouvelle] école est lumineuse. Elle a des fenêtres partout. Elle a des modules [pods] – ça s’appelle des ‘modules’ ! [‘pods’ !]. Hum. Du coup, si on est dans cette [ancienne] école, on se sent intimidé, déprimé et honteux avec rien qui fasse envie. Mais avec cette [nouvelle] école-là, construite juste à côté, c’est un peu plus, genre… trop génial ! Mais ils n’amènent pas vraiment le passé dans le futur ! Hantise, oui, c’est une bonne manière de le dire. Je trouve que c’est la bonne manière de l’expliquer. Je ne sais pas si on peut arriver à s’en débarrasser [des fantômes]. Je ne sais pas si c’est possible. C’est le passé. C’est arrivé. Ça fait partie de… ça fait partie de ce que nous sommes pour ceux qui ont participé [à la grève] et qui ont été marqués… Oui… je crois qu’il faut en parler. Je crois qu’il faut en parler à l’école. […] Pourquoi ne parlerait-on pas de quelque chose qui ait un sens [pour les petits]. Je ne pense pas que l’on puisse jamais exorciser ça, parce que je ne crois pas que… je pense qu’il faut aborder le problème.
Ou encore, comme le dit Stacey, une autre enfant de la grève, elle aussi éducatrice aujourd’hui : « Ouais, c’est sûr… tu sais, j’ai eu à faire à des gamins de la seconde génération. Leurs parents n’étaient même pas mineurs mais, tu vois, ils disent encore : “Ouais, c’est cette putain de grève des mineurs” ».
Avery Gordon et l’idée de hantise sociale
Dans mon travail le plus récent sur les bassins houillers, j’ai eu recours à l’idée de « hantise sociale » telle qu’elle est développée par le sociologue Avery Gordon qui enseigne à l’Université de Californie. Une hantise sociale, pour A. Gordon, « est le signe d’une douleur infligée par – ou d’une perte due à – une violence sociale exercée dans le passé ou dans le présent » et qui représente « une forme dominante de la manière dont les systèmes modernes de pouvoir se manifestent et font ressentir leurs effets sur la vie quotidienne ». C’est un « état socio-politico-psychologique » qui appartient « précisément au domaine du tourment et du trouble, à ce moment (dont la durée peut varier) où les choses n’occupent pas leur place assignée, quand les fissures et les falsifications apparaissent au grand jour, quand les gens censés rester invisibles se montrent sans donner signe qu’ils partiront à nouveau, quand des sentiments troublés ne peuvent trouver l’apaisement, quand quelque chose d’autre, quelque chose qui n’est plus comme avant, semble devoir être accompli ». Reprenant cette idée dans l’introduction de 2008 à la nouvelle édition de son extraordinaire livre Ghostly Matters : Haunting and the Sociological Imagination, A. Gordon décrit les fantômes sociaux comme « les restes fantomatiques d’un malaise irrésolu » et signaux du fait que « ce qui a été dissimulé est pleinement vivant et présent »[4].
… et trente ans après
Quelle signification cela peut-il avoir dans les bassins houillers? Quel écho ? Disons que toute personne qui se demande encore si les régions charbonnières du Royaume-Uni restent sujettes à une hantise sociale qui place la jeune génération actuelle dans son emprise spectrale, aurait dû trouver matière à étrange réflexion dans des évènements des récentes années. Soient, deux enterrements et une fête. Commençons par les enterrements. En avril 2013, l’une des dernières mines encore en activité au Royaume Uni, – Maltby, dans le Yorkshire du Sud (à une vingtaine de kilomètres de mon terrain de recherche) – a fermé et eu droit à une cérémonie funéraire. Une semaine plus tard, les funérailles (d’État) de Margaret Thatcher, Premier ministre à l’époque de la grève de 1984-1985, eurent lieu ; non sans quelques imitations enflammées dans les zones houillères (et notamment à Goldthorpe, là encore, dans le Yorkshire du Sud).
Dans chacun de ces cas, la géographie affective ambivalente, paradoxale et complexe de l’industrie minière absente sur laquelle j’ai attiré l’attention, était parfaitement évidente dans la plénitude de sa présence de revenant. Prenons quelques exemples de ses moqueries spectrales et de ses visitations fantomatiques : à Goldthorpe, les longues rangées de maisons mitoyennes noircies et condamnées ; un « mineur » au visage noir ; une effigie de Thatcher posée contre le mur du club Union Jack (!) avant d’être chargée sur un corbillard à cheval et transportée en cortège à travers le village jusqu’à un terrain vague où, pouvait-on lire dans la presse, « on l’incendia aux cris de « Jaune ! Jaune ! Jaune ! » [Scab ! Scab ! Scab!”] (cf. http://www.youtube.com/watch?v=tYEfJMAL-7c). Cette fête au flambeau à l’écossaise, dans son esprit d’insubordination et de carnaval, et que bien entendu on présenta comme simple expression de ressentiment butté, se passa, si j’en crois des amis présents à cette occasion, « généralement dans la bonne humeur ».
À Maltby, on entend la fanfare jouer « l’hymne du désastre », Gresford,[5] tandis qu’un morceau de houille est inhumé avec cérémonie dans la « tombe du mineur inconnu » ; pendant ce temps, les enfants jouent dans la rue d’à côté. Le nom de cette rue ? Un fantôme sorti tout droit des conflits de l’histoire industrielle : allée Keir Hardie[6] (cf. http://www.youtube.com/watch?v=T8hPCSKFwE4
À Goldthorpe, une présentatrice TV dit au retraité de la mine qu’elle interviewe : « On dirait que vous êtes resté dans le passé ». Le retraité réfléchit un instant alors que les logiques temporelles entrent en friction, et ajoute sur un ton d’incompréhension : « Mais, on ne “dirait” pas ; nous sommes bel et bien dans le passé ». Chaque visage, bien sûr, comme l’ange de l’histoire de Walter Benjamin, est tourné à la fois vers l’arrière et vers l’avant ; chaque mouvement est répété dans ce que Raphael Samuel appelle le « théâtre de la mémoire » ; chaque trope dans cette rhétorique de doléances et d’espoir est affinée intuitivement, et chaque geste, connu sans le savoir ; les adolescents portant les bannières porteuses d’aspirations utopiques depuis longtemps dépossédées dans un présent néolibéral où règnent le travail de centre d’appels, les taxes sur les pièces vacantes[7] et la guerre aux aides minima sociaux.
Parlons maintenant de la fête. Le samedi 1er mars 2014, j’étais de retour à Goldthorpe pour la fête (« À la recherche de l’or noir ») du trentième anniversaire.
Vers la fin de la journée, j’étais au « Club des camarades » en train de regarder une jeune femme tranquillement assise avec un groupe de femmes dans la quarantaine et la cinquantaine. Elle s’appliquait à peindre une lampe de mineur sur une assiette. Avec un talent et une concentration remarquables, elle exécuta en dessin libre les formes requises, de l’œil vers la main et de la main à la surface émaillée. C’était tout à fait impressionnant, ce dont je lui fis part. Elle s’arrêta un instant et me dit qu’elle ne savait pas vraiment pourquoi elle faisait cela, parce que « je ne connais rien de tout ceci. Je suis juste venue accompagner ma maman.» Elle m’expliqua qu’elle avait dix-sept ans et qu’elle était étudiante en soins de santé. Elle s’interrompit, leva la tête et me demanda avec calme : « Qu’est-ce que vous écrivez sur eux ? On écrit sur chacun d’entre eux. C’est quoi ? » J’essayai de trouver une réponse, sans grand succès. Sans vraiment avoir besoin de réponse, elle reprit sa tâche et se mit à écrire avec une intuition parfaite : « Les lampes vous ramèneront chez vous. Partis, mais pas oubliés ».
Comme nous avons entendu Avery Gordon le dire, les hantises sociales nous signalent que « ce qui a été caché est pleinement vivant et présent » et « ne se montre pas près de repartir ». On ne saurait mieux dire.
Prenez le temps de regarder la photographie qui se trouve au début de cet article. Observez attentivement le coin en haut à droite. Les enfants sont soigneusement en train de dessiner au pochoir la silhouette fantomatique d’un mineur sur les trottoirs de Goldthorpe. Et maintenant regardez très attentivement le coin en bas à gauche. Il y a une figure. Apparaissant, sans se montrer prête à partir.
Pas de départ en vue… mais une hantise persistante, une hantise qui exige notre attention comme marque de ce qui a été, de ce qui aurait pu être autrement. De ce qui peut toujours être autrement.
Geoff Bright est membre de l'Institut de recherche en éducation et sciences sociales, Manchester Metropolitan University, et membre de la Campagne Vérité et Justice pour Orgreave (OTJC). Traduction de Thierry Labica. Publié dans Contretemps n°25.
[1] Une version longue de ce texte devrait paraître dans un prochain recueil (fin 2015) sur la grève de 1984 trente ans après.
[2] La formule (« the enemy within ») fut utilisée par M Thatcher en juillet 1984 contre les grévistes, dans une référence indirecte à l’ennemi extérieur argentin, combattu un an plus tôt pour la reconquête des Îles Malouines (ndt).
[3] Notamment dans son Marxism and Literature, Oxford University Press, 1977.
[4] University of Minnesota Press.
[5] En référence au désastre de la mine de Gresford (1934), au nord-est du Pays de Galles, qui causa la mort de 266 mineurs. (ndt)
[6] Du nom du premier dirigeant du Parti travailliste (ndt).
[7] « bedroom tax » ; adopté en 2013, cet impôt consiste à faire payer les personnes (âgées, pauvres) qui « souhaitent » conserver un logement comportant une chambre inoccupée. Il revient à être une simple baisse de l’allocation logement à des personnes dont la mobilité locative est d’emblée limitée par la pénurie et le coût élevé du logement. (ndt)